Votre manager
de transition

À ce jour, il n’existe pas de formation certifiante dédiée spécifiquement au management de transition.

La grande majorité des managers de transition sont titulaires d’un diplôme de niveau bac +5 (Master, mastère spécialisé, MBA), obtenu en école de commerce, école d’ingénieurs ou à l’université. Ces cursus, souvent orientés vers des spécialités telles que le management, la finance, les ressources humaines, le marketing ou les systèmes d’information, leur confèrent les fondamentaux pour évoluer dans les fonctions stratégiques des secteurs publics et privés.

Au-delà du diplôme, ce sont surtout 10 à 20 ans d’expérience à des postes de direction qui forgent le socle de leur expertise et de leur légitimité : directeur général, directeur commercial, DRH, DSI, DAF, responsable supply chain, etc…

Ce parcours leur permet d’approfondir la maîtrise de leur domaine de prédilection tout en consolidant leurs qualités managériales et humaines. En effet, l’intelligence émotionnelle, le sens du leadership, la capacité à gérer le stress, l’adaptabilité et la réactivité font des managers de transition des collaborateurs capables de fédérer les équipes et de conduire des projets complexes, même dans des contextes de forte pression ou de transformation majeure.

Le manager de transition met son expertise au service des entreprises, quelle que soit leur taille ou leur secteur d’activité. Il intervient pour une durée moyenne de 6 à 24 mois, afin d’élaborer et de piloter, en collaboration avec les équipes en place, une stratégie sur mesure répondant aux enjeux spécifiques de l’organisation.

Les missions du manager de transition se regroupent autour de 3 axes principaux :

• Management relais : le départ ou l’absence prolongée d’un dirigeant peut fragiliser la continuité des opérations. Le manager de transition intervient alors pour occuper le poste vacant et garantir la stabilité des activités. Il assure la transition jusqu’au retour du collaborateur absent ou au recrutement d’un remplaçant.
• Gestion de crise : le manager de transition est amené à intervenir auprès des entreprises privées et des organisations publiques en phase de restructuration et de redressement, mais également dans le cadre de la mise en place d’un plan de sauvegarde de l’emploi ou de difficultés de trésorerie. Son expertise lui permet d’analyser rapidement la situation, de limiter les conséquences négatives de la crise et de déployer des solutions adaptées pour préserver la pérennité de l’organisation.
• Conduite de changement : le manager de transition accompagne les projets majeurs de transformation (fusion-acquisition, transition RSE, transformation digitale, mise en conformité réglementaire ou encore expansion internationale). Pour garantir le succès du projet de transformation, il conçoit des stratégies adaptées tout en anticipant la résistance au changement.

Pour réussir les missions qui lui sont confiées, le consultant en management de transition doit s’appuyer sur une expertise métier solide, combinée à des qualités humaines et managériales de haut niveau.

Son expertise métier approfondie peut correspondre à :

• Un secteur d’activité spécifique tel que l’agroalimentaire, l’industrie, les transports, la banque, les assurances ou le secteur public ;
• Une fonction stratégique au sein de l’organisation comme la direction générale, la direction commerciale, la direction des ressources humaines (DRH), la direction administrative et financière (DAF) ou encore la direction des systèmes d’information (DSI).

Au-delà de son expertise technique, le manager de transition se distingue par ses soft skills, qui lui permettent de fédérer les équipes autour d’objectifs communs et ambitieux dans un délai restreint. Parmi les qualités indispensables, on retrouve :

• Le leadership et la capacité à motiver les équipes
• L’intelligence émotionnelle
• La réactivité et l’adaptabilité
• La gestion du stress
• L’empathie et l’écoute active
• L’objectivité
• La bienveillance
• L’audace

La rémunération d’un manager de transition dépend de plusieurs facteurs : le secteur d’activité, le niveau d’expertise, ainsi que la complexité, la durée et la localisation de la mission.

Le TJM (tarif journalier moyen) oscille entre 600 et 1 800 € par jour, pour un revenu annuel brut compris entre 69 000 et 115 000 €.

Chez Impliquance, nous valorisons le TJM de nos managers de transition auprès de nos clients, convaincus qu’une rémunération équitable est primordiale pour favoriser la réussite des projets de transformation.

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